Comme réagir en cas de harcèlement en ligne ?

Selon un rapport européen, près de 10% de la population européenne a subi ou est susceptible de subir un harcèlement en ligne. Comment réagir dans ce cas ? Le site de la Cnil propose quelques conseils pratiques pour adopter les bons réflexes dans ce type de situations.

Il faut, tout d'abord, avoir conscience que le harcèlement peut aujourd'hui prendre des formes diverses et variées : lynchage en groupe puis publication de la vidéo sur un site, propagation de rumeurs par téléphone et/ou sur internet, création d’un groupe, d’une page ou d’un faux profil pour dénigrer une personne, publication de photographies sexuellement explicites, insultes via messagerie privée, etc.

Quels sont les bons réflexes face au harcèlement ?

Lorsque le harcèlement est caractérisé, il est conseillé de ne pas répondre ni de chercher à se venger. En effet, la victime a toujours la possibilité de bloquer l’accès d'une personne malveillante à ses publications, de la signaler auprès de la communauté ou d’alerter le réseau social sur un comportement qui contrevient à sa charte d’utilisation.
Il est également préférable de verrouiller ses comptes sociaux. Pour exemple, Facebook permet de « bannir » les amis indésirables ou encore d’être avertis si un autre utilisateur mentionne son nom sur une photo (tag). En tout cas, il ne faut pas hésiter à faire des captures d'écran des propos tenus et, en cas de harcèlement très grave, de porter plainte auprès du commissariat de Police, de Gendarmerie ou du procureur du tribunal de grande instance le plus proche de son domicile.

En parallèle de telles démarches, une personne peut demander la suppression de ces informations auprès de chaque site ou réseau social d’origine, en faisant valoir son droit à l'effacement. Le responsable du site doit procéder à l’effacement dans les meilleurs délais et au plus tard dans un délai d’un mois, qui peut être porté à trois compte tenu de la complexité de la demande. Dans ce dernier cas, l’organisme doit informer l'utilisateur des raisons de cette prolongation. En cas de réponse insatisfaisante ou d’absence de réponse sous un mois, il est toujours possible de saisir la CNIL et/ou de faire appeler à un prestataire spécialisé en e-réputation qui pourra - dans certains cas - agir de manière plus efficace.

Plus d'infos : www.cnil.fr

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Fabrice MOLINARO