Un rapport dresse un bilan de l’état de l’éducation dans le monde

L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) vient de mettre en ligne l'édition 2019 de "Regards sur l’éducation", la publication de référence sur l’état de l’éducation dans le monde. Elle fournit des données clés sur la structure, le financement et la performance des systèmes d’éducation des pays de l’OCDE, ainsi que d’un certain nombre de pays partenaires.

Avec plus de 100 tableaux et graphiques, cette publication présente des données clés sur :

  • Les résultats des établissements d’enseignement ;
  • L’impact de l’apprentissage dans les différents pays ;
  • L’accès, la participation et la progression au sein des systèmes d’éducation ;
  • Les ressources financières investies dans l’éducation ;
  • Les enseignants, l’environnement d’apprentissage et l’organisation scolaire.

L'édition 2019 inclut un éclairage spécifique sur l'enseignement tertiaire (ou enseignement supérieur), avec de nouveaux indicateurs sur le taux de réussite à ce niveau, sur les doctorants et leurs perspectives sur le marché du travail. Pour exemple, cette étude montre que la demande de compétences tertiaires reste forte sur le marché du travail malgré la hausse de l’effectif diplômé et que l’avantage salarial des diplômés de l’enseignement tertiaire augmente avec l’âge et l’expérience professionnelle. C'est ainsi que la licence reste la voie royale d’entrée dans l’enseignement tertiaire : les jeunes diplômés de ce niveau d’enseignement n’ont jamais été aussi nombreux (24%).

Mais Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, apporte les précisions suivantes :

L’école aide les individus à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour participer à la vie de la société, mais le développement de l’enseignement tertiaire n’est durable que si l’offre de diplômés est en adéquation avec la demande sur le marché du travail. L’accès aisé au financement et les régimes ouverts d’admission risquent de promouvoir l’enseignement tertiaire au détriment d’autres formations plus professionnelles dont les diplômés sont très demandés, mais qui semblent moins attractifs.

Consulter cette publication : www.oecd-ilibrary.org

 

Fabrice MOLINARO