Les entreprises sont inquiètes pour leur e-réputation

67% des dirigeants d'entreprises sont inquiets pour leur e-réputation (web-réputation, cyber-réputation, réputation numérique...)

Le cabinet de relations publiques Weber Shandwick a mené une enquête auprès de dirigeants d'entreprises internationales sur la gestion de la réputation numérique des entreprises. Baptisée « Risky Business : Reputations Online » (www.online-reputations.com), cette enquête a été conduite auprès de 703 cadres dirigeants, dans plus de 20 secteurs d'activité et 62 pays, principalement en Amérique du Nord, en Europe et dans la région Asie-Pacifique. Pour cette enquête menée en ligne en juin et juillet 2008, Weber Shandwick a travaillé en partenariat avec The Economist Intelligence Unit (EIU).

"Notre étude montre que la gestion de la réputation sur le Web (Online reputation management, ou ORM) fait officiellement son entrée sur la liste des priorités des dirigeants d'entreprise, à mesure qu'ils réalisent à quel point certains événements peuvent briser la réputation d'une entreprise, aussi établie soit-elle », explique Andy Polansky, président de Weber Shandwick. « L'influence du Web s'étend dans les entreprises, des postes de travail des employés aux salles de réunion, et notre étude souligne les forces qui peuvent entrer en jeu dans la construction d'une réputation, sa destruction et sa structuration, sur le Web ou ailleurs. Elle indique également de quelle manière il est possible d'agir sur ces forces."

L'on apprend, par exemple, qu'une réputation est souvent mise en cause à partir d'actes de malveillance perpétrés par les employés eux-mêmes. Ils peuvent poster des messages désobligeants sur des sites et forums de discussion. Ainsi, une proportion élevée de chefs d'entreprise (66 %) déclarent de ne pas avoir conscience du danger. Seulement un tiers d'entre eux (34 %) déclarent avoir déjà entendu parler de la mise en ligne par un employé d'un commentaire négatif sur leur entreprise.

Mais cette réputation peut aussi être mise à mal à cause d'erreurs simplement humaines. 87% de cadres reconnaissent avoir déjà envoyé ou reçu par erreur au moins un message électronique. Et les conséquences peuvent parfois s'avérer importantes.

Pour en savoir plus : www.webershandwick.fr/NET/document/documents/l_agence_weber_...

Voir aussi notre offre en e-réputation : http://notre-offre.les-infostrateges.com/competence/e-reputation
Voir notre dossier spécial E-réputation : http://www.les-infostrateges.com/article/0807348/dossier-special-e-reputation

Fabrice MOLINARO