Le CESE prône une politique de souveraineté européenne du numérique


La révolution numérique, par le biais des smartphones, des réseaux sociaux ou encore de l’internet des objets en pleine croissance, fait profondément évoluer nos pratiques, s’immisçant aussi bien dans la sphère publique que dans l’intimité des personnes.

Le constat de la domination écrasante des plateformes américaines (GAFAM pour Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et bientôt de leurs concurrentes asiatiques (BATX pour Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) s’impose à une Europe qui doit s’interroger sur les conséquences économiques, sociales et environnementales de cette hégémonie ainsi que sur son impact politique.

Défendre la neutralité du net et investir dans les technologies de rupture

Le CESE (Comité économique, social et environnemental) a donc récemment adopté un avis « Pour une politique de souveraineté européenne du numérique » qui propose notamment un recours accru aux logiciels libres.

Cette nécessité de défendre une politique de souveraineté européenne du numérique passe, tout d’abord, par la consolidation d’un modèle européen respectueux de principes comme la neutralité du net et de valeurs fondamentales telles que le respect de la vie privée. Elle implique aussi un engagement en faveur des acteurs européens du numérique et un investissement dans les technologies de rupture, comme l’intelligence artificielle ou la blockchain, permettant à l’Union européenne d’affirmer sa place dans un paysage numérique mondial en évolution rapide.

Pour consulter cet avis (au format PDF : 9,3 Mo): https://www.lecese.fr

Fabrice MOLINARO