Infographie : le télétravail chez les professionnels de l'information pendant le confinement

Le confinement enclenché le 17 mars dernier a entraîné un passage au télétravail de masse. Pour les "travailleurs du savoir" que sont les bibliothécaires, les archivistes, les documentalistes et les veilleurs, comment cette transition s’est-elle passée ? Quels nouveaux usages ou idées a-t-elle générés ? Quels avantages et inconvénients les professionnels ont-ils perçus du télétravail ? Quelles sont les conséquences pour leur avenir ? Même si certains reprennent peu à peu le chemin du bureau, ils sont presque unanimes à vouloir continuer le télétravail et profiter de ses bénéfices.

Archimag a ainsi mené une enquête en ligne - du 20 avril au 7 mai 2020 - et livre une infographie très intéressante consacrée au télétravail chez les professionnels de l'information.

Quelques différences notables sont à noter : par exemple, 15 % des documentalistes et veilleurs déclarent que leurs tâches ont beaucoup changé, ce qui est bien moindre que les archivistes et bibliothécaires qui ont quelquefois dû réinventer leur métier du fait de la distance.

66 % seulement des archivistes télétravaillaient à temps plein durant le confinement, soit 22 points de moins que la moyenne, et 15 % seulement d'entre eux estiment que leur organisation était déjà entièrement prête pour le télétravail : c’est plus de moitié moins que la moyenne des répondants.

Une découverte totale pour certains professionnels

Du côté des bibliothécaires, le télétravail est une découverte totale pour 81,5 % d'entre eux (contre 33 % en moyenne). 44 % des bibliothécaires déclarent par ailleurs que leurs tâches ont beaucoup changé, ce qui très supérieur aux autres fonctions des entreprises ou des collectivités interrogés et assez compréhensible puisqu’une partie du travail n’est tout simplement pas transposable en télétravail.

42 % des documentalistes constatent que leurs collègues leur manquent ; c’est presque autant que les bibliothécaires (49 %) et sans doute le signe d’un travail en équipe et d’une proximité plus développés qu’ailleurs. En revanche, les veilleurs sont seulement 25 % à le constater.

Enfin, Archimag rappelle avoir publié - ces dernières semaines - une série d'articles sur la façon dont les bibliothécaires, les archivistes, ainsi que les documentalistes et veilleurs ont vécu la période du confinement et leur passage au télétravail.

Plus d'infos : https://www.archimag.com/bibliotheque-edition/2020/05/25/teletravail-bibliothecaires-archivistes-documentalistes-veilleurs

Fabrice MOLINARO