W3C - présentation

Au début, le W3C regroupait le MIT (Massachusetts Institute of Technology) et le CERN (Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire) tout en bénéficiant du soutien de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) et de la Commission européenne. Puis, rapidement, le projet a accueilli deux nouveaux acteurs : l'INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique) et l'université de Keio au Japon.
Enfin, le 27 novembre 2002, le W3C annonce qu'à compter du 1er janvier 2003, l'INRIA passe la main à l'ERCIM (European Research Consortium for Informatics and Mathematics). Dans le communiqué (http://www.w3.org/2002/11/ercim-pressrelease.html.fr), on peut lire les lignes suivantes :
« Ce changement permet au W3C de mieux démultiplier ces relations avec la communauté des chercheurs partout en Europe, tout en maintenant sa forte relation historique avec l'INRIA, l'un des fondateurs de l'ERCIM.(...) Le Web est devenu un outil de plus en plus répandu et essentiel pour l'industrie, les organisations académiques et gouvernementales, et les individus. De ce fait, le besoin d'une infrastructure plus diversifiée et d'un réseau d'informations de proximité est nécessaire. La mise en place de la base européenne qu'offre l'ERCIM sera bénéfique à tous les acteurs impliqués. "L'INRIA a apporté les fondations nécessaires à l'implication européenne dans le développement de l'infrastructure du Web," explique Bernard Larrouturou, président de l'INRIA. "Le changement d'hôte du W3C est cohérent avec notre culture d'incubation de nouvelles initiatives et notre engagement à renforcer la communauté des Technologies de l'Information (IT) en Europe. Cela va nous permettre de maintenir de fortes relations avec le W3C tout en développant un réseau pan-européen d'instituts de recherche, qui sera bénéfique à la fois à ERCIM et au W3C."(...) »

Mission du W3C

Le W3C favorise le développement de standards pour le Web. Sa mission est de mener le Web à son potentiel maximal en misant sur l'interopérabilité. Pour cela, le W3C propose un certain nombre de services : la constitution et la mise à disposition d'informations concernant le World Wide Web à destination des développeurs et des utilisateurs ; la mise en oeuvre de logiciels permettant d'incorporer et de promouvoir les standards ; la mise en place de diverses applications prototypes visant à démontrer l'utilisation des nouvelles technologies.
Le W3C est donc un organisme de proposition et de normalisation des technologies, protocoles et langages du Web. A son actif, on peut mentionner la standardisation de HTML, HTTP, XML, XHTML, CSS ou encore du format d'image PNG.

Dans la pratique, le W3C émet - non pas des normes - mais des recommandations.
« Un document W3C traverse plusieurs étapes avant de devenir une Recommandation : Working Draft (brouillon de travail), Last Call (dernier appel), Proposed Recommendation (recommandation proposée), et Candidate Recommendation (candidat à la recommandation). Une recommandation peut être mise à jour par errata édité séparément, jusqu'à l'accumulation de suffisamment de modifications ; une nouvelle version de la recommandation est alors publiée (XML en est aujourd'hui à sa troisième version). Parfois, une recommandation recommence le processus, comme RDF (Resource Description Framework). Le W3C publie aussi des remarques informatives qui ne sont pas destinées à être traitées en tant que norme.
Le consortium laisse le soin aux fabricants de suivre les Recommandations. Contrairement à ISO ou d'autres corps internationaux de standardisation, le W3C ne possède pas de programme de certification, et beaucoup de standards ne définissent pas formellement un niveau de conformité. Ils sont ainsi souvent implantés partiellement.
» (Source : Wikipédia)

Les membres du W3C

Au 16 juin 2005, le W3C comptait 377 membres. Parmi ceux-ci, on peut citer : American Express, Macromedia, Mozilla Foundation, Nokia, Yahoo! inc, Microsoft, International Webmasters Association / HTML Writers Guild (IWA-HWG), Interoperability Technology Association for Information Processing, National Institute of Standards and Technology (NIST), Office of the Government Chief Information Officer (OGCIO), University of Manchester, University of Helsinki ou encore IBM.
La liste complète des organismes membres est disponible à l'adresse suivante : http://www.w3.org/Consortium/Member/List.

 

|cc| Fabrice Molinaro - novembre 2005

Voir aussi : Fiches sur sur le W3C, l'IETF, l'IAB, l'IANA, l'ISOC, l'IRTF et l'IESG.

Fabrice MOLINARO