De l'e-santé à la m-santé

Nous avons évoqué récemment les progrès de la télémédecine, autour des Assises du numérique (notre actualité du 18 novembre 2010).
Nous y traitions des progrès de la pratique médicale à distance grâce notamment à internet. On pouvait ainsi parler d'e-santé et d'e-médecine...

Voici venir un nouveau concept (ou slogan ?) : la m-santé ou mSanté (en anglais mHealth) qui est le croisement des questions de santé et du numérique mobile. Nous utilisons volontairement cette expression de numérique mobile, car cela déborde aujourd'hui largement du simple téléphone mobile, puisque d'une part, sur l'axe "téléphone", les smartphones (téléphones intelligents) envahissent le marché et d'autre part, sur l'axe ordinateurs, d'autres outils ultra-portables tels que les tablettes PC et autres Ipad sont en plein essor.

Dernière illustration de cet intérêt pour la mSanté : un article publié le 16 décembre dernier par l'Atelier BNP-Paribas, qui est comme on le sait l'outil de veille technologique de cette banque.
Sous le titre "Santé sur mobile : les développeurs pensent avoir un rôle à jouer" cet article non signé évoque notamment une enquête de Research2Guidance. On peut notamment lire : "les applications de m-santé vont s’inscrire durablement dans le paysage mobile, (...) et ouvrir tout un champ d’opportunités à la fois pour les développeurs et pour les professionnels médicaux".

L'émergence des smartphones permet bien sûr de fonder beaucoup d'espoirs sur de futures applications embarquées permettant un suivi médical. Les personnes enquêtées "s’attendent à ce que les applications de santé soient majoritairement utilisées pour des traitements spécifiques, comme le diabètes (pour près de 80 % d’entre eux), l’obésité, ou encore l’hypertension (plus de 55 %)".

Lire l'article sur le site de l'Atelier :
www.atelier.net/articles/sante-mobile-developpeurs-pensent-un-role-jouer

Didier FROCHOT